Pierre Molinier (1900-1976) s’installe à Bordeaux en 1919 où il s’établit en tant que peintre en bâtiment, activité qu’il poursuit jusqu’en 1960. En parallèle il pratique la peinture de chevalet. Entre 1920 et 1950 environ, sa production est figurative. En 1951, son tableau «  Le Grand Combat », mi-figuratif, mi-abstrait est prétexte à sa rupture avec la conformiste Société des Artistes Indépendants Bordelais. Homme libre, caractère indépendant, de la dernière génération des surréalistes, il est précurseur depuis les années 50 de l’art corporel avec ses premiers autoportraits travestis photographiques et ses photomontages érotiques et fétichistes. Il s’est donné la mort en 1976.  L’homme de lettres Pierre Bourgeade qui l’a bien connu, introduit l’œuvre de Pierre Molinier à l’Enseigne des Oudin et dans sa collection en 1995.

error: Ce contenu est protégé