Charles Lapicque (1898-1988) : Né le 6 octobre 1898 à Theizé (France), décédé le 15 juillet 1988 à Orsay (France). Quasi orphelin, il est élevé par sa famille paternelle dont son oncle Louis, futur prix Nobel de physique. Il hérite de son père le goût de la musique et du chant, allié à une curiosité insatiable et une rigueur radicale qui en feront un personnage à la Vinci : peintre, scientifique, mélomane, philosophe, grand sportif. Démobilisé, en 1919 il intègre l’Ecole Centrale. Ingénieur, il peint le dimanche les lignes à haute tension dont il dessine les pylônes et calcule les flux. En 1928, il abandonne l’ingénierie sur un contrat de Jeanne Bucher chez qui faisant connaissance de Jean Pons, leur collaboration créée ses premières lithographies en 1942-1945. Suite à la crise de 1929 il rentre au laboratoire de physique de la Faculté des Sciences et entreprend des travaux sur la photométrie des pigments. Après la seconde Guerre Mondiale, il entre chez Louis Carré. Il propose un nouveau système de figuration issue de grilles rouge et bleue (Figures armées). Tout au long de sa vie la Bretagne, la mer et les voyages seront sa première source d’inspiration. Lapicque rentre dans la collection en 1985 avec Danseur Vaudou œuvre de 1952, préfigurant l’Hourloupe de Dubuffet de 1962 et ‘la figuration libre’ des années 1980. Exposé à la galerie en solo à de nombreuses reprises sous des thèmes variés ou en collectif thématique comme Voyage avec PLM entre abstrait et figuratif, Pons Lapicque Man Ray, son centenaire sera l’occasion pour A.O. et Richard Meier éditions Voix, de publier sous le titre Vanités un livre réunissant des dessins de 1946-1948, sa ‘conférence sur l’art et la mort’ de janvier 1958 et des textes de Michel Ragon. La collection réunit des dessins et lithographies figurant des personnages des années 1940 à 1970.

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